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Le silence du salon de Lauriana Voyance semblait étioler dans l’air, comme une attente invisible suspendue entre les murs. Les bougies diffusaient une éclairage tamisée, projetant sur la table de velours des ombres mouvantes qui dansaient au rythme des libidos. Noémie, assise postérieur son sport de cartes, savait que ce zen n’était que temporaire. La nuit n’était jamais magnifiquement silencieuse, pas ici, pas dans cet périmètre où l’invisible et le futur se rencontraient. Le chat triste, immensément posté sur le rebord de la fenêtre, scrutait l'obscurité avec une obligeance silencieuse. Il percevait premier plan tous les autres la présence d’un visiteur, notamment s’il était relié aux âmes à la recherche de vérité. 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